diversité liée à l’origine ethnique

La diversité liée à l’origine ethnique  s'inscrit dans la lutte contre le racisme et la xénophobie. Cet angle est particulièrement sensible en Europe avec la montée des nationalismes et les tentations de replis identitaires qu'ont connues tous les pays européens (à des degrés divers). Les concepts d’intégration, de coopération ou de co-développement sont positifs. Les notions d’assimilation, d’ethnocentrisme, de racisme ou de xénophobie sont clairement discriminatoires. La notion d’ethnicité est peu utilisée en France comme les statistiques ethniques, qui sont contraires à la tradition républicaine d’universalisme.
Les fondements du racisme sont à chercher dans le passé colonial de la France et de plusieurs pays européens, du lien entre impérialisme et colonialisme, et dans une perspective américaine, la question noire aux Etats-Unis. Le manifeste français «Osons la fraternité » est une manière positive et constructive d'aborder le sujet et de réconcilier les points de vue
La diversité ethnique doit être abordée aux niveaux national et européen. Pour lutter contre le racisme et la xénophobie, on doit s’interroger sur l’altérité et sur les différentes facettes qui composent une identité. En France, les politiques publiques en matière de migration et d’intégration mises en place renseignent sur la manière dont la politique d’accueil a été abordée, à long terme (intégration défendue par  les Affaires sociales) ou à court terme (sécurité et urgence avec l’Intérieur). La lutte contre le racisme est indissociable de celle contre l’antisémitisme car diversité ethnique et culturelle sont étroitement liées comme l’expliquent la plateforme proposée par la Maison des Sciences de l’homme (PIRA) depuis 2019) ou l’action de la Ligue internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) depuis 1927.
En Europe, la défense de la diversité et le dialogue interculturel sont aussi des thématiques à la fois internes à l’Union européenne depuis l’élargissement de 2004 (diversité interculturelle) et externe avec la politique migratoire devenue une compétence communautaire depuis le Traité d’Amsterdam (1997). La question raciale permet de comprendre les inégalités et les discriminations liées à l’origine ethnique. Elle concerne au premier plan l’Europe avec le passé colonial de plusieurs pays européens. La remise en cause parfois radicale et sans nuance du mouvement décolonial peut poser question ; one ne doit pas tomber dans un autre excès tout aussi injuste.
Une illustration parlante de la lutte contre le racisme et la xénophobie est proposée par la stratégie menée dans le monde sportif avec en Europe la lutte des clubs de football contre le racisme et la xénophobie de certains de leurs supporters (hooliganisme des clubs de supporter ultras) ou le rôle modèle des sportifs de haut niveau comme porte-étendards de la lutte pour la diversité aux Etats-Unis (mais aussi en Europe).